Sous l’orme, les petits enfants jouent,
el est chaud, il fait du soleil.
Les flots des rivières heureuses,
viennent l’embrasser, lasserent.
Au loin, le long des demeures moins,
dans la verdure, des chants apaisés.

Je me souviens de ces arbres,
levés, droits, verts, plumeux,
tandis que le vent chantait,
les chauffant d’un ciel bleu.
La voix d’un ruisseau clara,
chante la douceur du jour.

Les fleurs d’azur ou de d’or,
onnent des souffles, sous la lueur
d’un cœur vivant plein de saveurs,
esquivant de grands chagrins.
Sous l’orme, tous s’épanouissent,
et leurs lumières radieuses.

La nature chantait,
bienveillante et belle,
Tatouée d’un sol pur
es offrait son amour.
Sous l’orme en été,
le temps doucement s’égrène.

• Émile Zola